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AGPSY

RENCONTRES ET DEBATS 2023- 2024

CYCLE DE RENCONTRES

Ces rencontres ont lieu à la Maison des Associations, 6 rue Berthe de Boissieux, Grenoble, le samedi matin de 9h30 à 12h00 (accueil à partir de 9h.)

 

 

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Cycle : ´La transmission (suite)´

CYCLE 2023-24

"LA TRANSMISSION (suite)"

Sidney COHEN : Samedi 23 Mars  2024

"Changement dans la transmission"

Argument : La transmission en psychanalyse peut se traiter sous deux angles. Celui de la psychanalyse institutionalisée qui a ses règles, ses maitres et disciples, ses conditions d’appartenance. Et il y a celui de la situation analytique, lieu où peut s’acquérir par l’expérience personnelle la capacité d’un devenir analyste et ainsi de suite. Ces deux angles se doivent d’être complémentaires mais Il existe une tension nette entre le côté qui se veut formel ou objectivant des choses dans un cas et la dimension fondamentalement subjective dans l’autre qui s’accommode mal de toute évaluation. La question de la transmission ne s’est donc jamais avérée simple pour aucun des courants de la psychanalyse. Cette dernière a été imprégnée par le contexte culturel où dominaient des grands systèmes de pensée engendrant des rapports au pouvoir et au savoir qui semblent actuellement moins prégnants. Se dessine une évolution vers moins de verticalité à la fois du fait d’une certaine perte d’aura de ces courants et du fait des profonds remaniements du rapport masculin/féminin.  

Comment ces changements, retentissent-ils sur la manière de penser la transmission en psychanalyse ? Comment la relation analytique en est-elle affectée ?

 

 

Évelyne CHAUVET : Samedi 15 Juin 2024

 

Argument : À partir d’une cure analytique, mon propos portera sur les effets sur la construction psychique et l’organisation sexuelle infantile d´une transmission inter-générationnelle « en défaut ».  Déni, répression et reniement sont mobilisés pour tenter de traiter une problématique de castration, de séparation, de deuils non pas « impossibles »  mais rendus « inutiles » comme sans fondement. Analyse particulièrement déconcertante sur le plan contre-transférentiel, car il s’agissait d’une cure « conditionnelle », une demande paradoxale d’analyse «  à condition de ne pas parler de l’histoire familiale ». Le clivage apparait comme une défense vitale qui sert à débarrasser le sujet de la part conflictuelle du fonctionnement psychique pour épargner l’angoisse. Il s’agira d’une problématique paradoxale de toute puissance nécessitant des défenses négativantes pour empêcher un effondrement dépressif et maintenir une intégrité narcissique, mais celle-ci sera payée du prix du renoncement et de l’effacement de soi. La cure montrera que le clivage était imparfait ou «  non réussi » ce qui signifie pour ce patient une conservation relative de la conflictualité anxiogène. L’analyste est fortement sollicité contre-transférentiellement et d’une manière singulière avec ces patients porteurs d’une négativité transmise qui vient heurter l’impératif de transmission, comme condition de la subjectivité et de la continuité identitaire.

 

Yves-Olivier CHATARD.......………….28 septembre  2024

 

(Titre et  argument seront annoncés ultérieurement sur le site)